Neuf anciennes salariées de la distillerie Savannah de Bois Rouge manisfestaient ce matin pour dire stop aux agissements de l’un des responsables du site. Après de nombreuses humiliations et autres actes d’intimation, ces neuf femmes ont décidé de former un collectif afin que cette situation ne puisse plus se reproduire avec de nouvelles employées. Une plainte sera également déposée au pénal...
Manifester pour dire "non au harcèlement moral" vécu par neuf anciennes salariées de la distillerie Savannah, voilà l’objectif qui était affiché par le collectif de femmes qui protestaient ce matin dans le quartier de Bois Rouge, à Saint-André.
Aux côtés des ces femmes en colère, Marlène Jeanne de l’UFR (Union des Femmes de la Réunion) était présente, elle explique : "l’un des responsables de la distiellerie a commis de nombreux actes d’humiliation envers ces neuf femmes, c’était même à la limite du harcèlement sexuel".
"Ces femmes veulent avant tout que cela ne se reproduise plus mais il y a aura également une plainte déposée au pénal" précise Marlène Jeanne.
Il s’agit pour ces femmes de demander réparation et parallèlement à cette volonté, elles souhaitent que les futures employées ne vivent pas la même expérience.
Ces neuf femmes ont subi "des pressions, des gestes, paroles et actes déplacés de la part de ce responsable" ajoute la représentante de l’UFR dans cette manifestation.
Entre les "surnoms bizarres et humiliants, les appels tardifs en soirée sous de faux prétextes (...)", ces femmes ont décidé de dire stop en dénonçant le comportement du responsable impliqué.
Le directeur de la distillerie Savannah a été interpellé ce matin par le collectif des anciennes salariées et ce, en présence - entre autres- de l’UFR et de la CGT R.
L’affaire ne s’arrête pas là puisque l’Union des Femmes de la Réunion a également envoyé un courrier à l’attention du Procureur de la République, le comportement plus que déplacé du responsable en question est donc porté en justice car ces femmes souhaitent avant que de "ces actes d’humiliation ne puissent plus de reproduire".