Depuis 17h30, des négociations sont en cours au sein de la Direction du Travail où se sont donnés rendez-vous les représentants du COSPAR et du MEDEF. En clair, il s’agit de la signature d’un accord relatif à l’augmentation des salaires. Le COSPAR souhaite que cette augmentation affiche un effet rétroactif au 1er mars, alors que le MEDEF donne son aval pour le 1er mai.
A l’heure où ces lignes sont écrites, les négociations vont bon train du côté de la Direction du Travail située à Saint Denis.
Syndicalistes, représentants du COSPAR et du patronat (MEDEF) sont actuellement réunis autour d’une même table en vue de signer un accord portant sur l’augmentation des salaires.
Les représentants de la CGPME étaient absents mais leur avis a d’ores et déjà été délivré cet après midi lors d’une conférence de presse.
Pour plus de précision, cette augmentation se chiffre à hauteur de "50 euros pour ceux qui ont 1,4 du SMIC (ce qui représente un revenu mensuel de 1849 euros Brut)".
"Ceux qui gagnent entre 1,5 et 2 du SMIC, l’augmentation mensuelle est de 60 euros" et enfin, "55 euros pour ceux qui gagnent entre 2 du SMIC et la plafond (qui est de 2859 euros Brut)".
Pour les bas salaires, cette augmentation viendra s’ajouter à l’augmentation des salaires de 100 euros attribuée dans le cadre du RSTA (Revenu Supplémentaire de Solidarité Active) et ce, "pour une durée de trois ans".
Pour en revenir à la réunion qui se tient actuellement dans les locaux de la Direction du Travail à Saint Denis, les négociations en cours portent précisément sur la date de mise en application de cette augmentation.
Le COSPAR affiche sa volonté : mise en application des augmentations de salaires avec effet rétroactif au 1er mars 2009.
De l’autre côté, le MEDEF accepte cet accord mais ce, à compter du 1er mai.
Suite à cette réunion d’importance, une réponse sera apportée et la population active concernée connaîtra la date d’application des augmentations de salaires en question.
Enfin, il faut savoir que la loi Lodéom incite les patrons à appliquer ces bonus exceptionnels en contrepartie d’une "exonération des cotisations salariales et patronales".
A noter également : "ce bonus exceptionnel ne remplacera pas les négociations annuelles obligatoires".