Certains patients considérés comme à risque ne sont toutefois pas concernés par cet allègement proposé par la Société française d’anesthésie et de réanimation.
Dans un communiqué publié mardi, la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar) recommande désormais "un allègement de la stratégie de dépistage COVID-19 préopératoire pour les patients les moins à risque". Ainsi, le dépistage systématique de la Covid-19 avant une opération chirurgicale n’est plus préconisé. Ce changement est désormais possible à cause de "deux modifications épidémiologiques importantes survenues au cours de l’année 2022", précise l’organisation. En effet, la transmission du coronavirus en France a largement baissé en raison de la campagne vaccinale. Dans la foulée, le variant Omicron continue de circuler avec une plus grande contagiosité, mais est "responsable de moins de formes graves".
Ces nouvelles recommandations ne s’appliquent pas à certains patients pour éviter un danger postopératoire accru en cas de contamination. C’est le cas notamment des personnes symptomatiques au moment de la chirurgie, et celles jugées "à risque comme les immunodéprimés" pour lesquels des dépistages Covid-19 avant une intervention chirurgicale sont obligatoires. Par ailleurs, les médecins peuvent modifier ces règles en fonction des cas qui se présentent.
Les dépistages préopératoires sont indispensables pour éviter les contaminations Covid-19 dans l’hôpital et pour éviter au patient un sur-risque après l’opération chirurgicale. Plusieurs études menées au début de l’épidémie de coronavirus ont en effet démontré que "les patients opérés précocement après une COVID-19 sont plus à risque de complications postopératoires", rappelait la Sfar en janvier 2022.
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Covid-19 : le dépistage avant une intervention chirurgicale n’est plus systématiquement recommandé https://t.co/W6VhMUSTj7 pic.twitter.com/2DXZXkFRSW
— BFMTV (@BFMTV) March 2, 2023