L’achat de vêtements d’occasion peut permettre de préserver l’environnement. Recycler ses vêtements est un mode de consommation plus écologique, il permet aussi de faire des économies. L’achat d’articles neufs reste bien sûr toujours à la mode, pour beaucoup il est encore difficile de s’en passer.
La seconde main se développe sur notre île, mais il est encore difficile pour beaucoup de personnes de changer leurs habitudes et de sauter le pas.
"Pas de seconde main du tout, puisque généralement je commande mes vêtements sur Internet ou je vais généralement acheter mes vêtements dans mes boutiques préférées en centre-ville de Saint-Denis. Mais c’est quelque chose que je ne pourrai pas faire malheureusement, j’ai vraiment du mal", témoigne une jeune fille.
Pour Sara Martin, gérante d’une boutique de prêt-à-porter de Saint-Denis, les clients cherchent avant tout la nouveauté, la tendance.
"On est là pour la tendance, la nouveauté, les pièces qui n’ont pas encore été vues sur les clientes. Et c’est vrai que notre clientèle elle vient rechercher ça, toujours la nouveauté, la petite pièce originale."
D’autres clients se laissent tenter par des vêtements trouvés dans des friperies où les vêtements sont reconditionnés. Les consommateurs viennent chercher des vêtements ayant déjà une histoire.
"Je suis venue ici déjà parce que j’ai vu beaucoup de pub sur les réseaux sociaux, ça m’a tenté. Et je me dis que la seconde main c’est très bien et quand je vois les prix je me dis que c’est drôlement attractif", indique une cliente.
Outre l’aspect financier, la seconde main est une tendance qui ne manque pas d’arguments.
"Il y a aussi une part de culture, y a aussi des clientes qui ont l’habitude du seconde main. Le budget c’est indéniable, aujourd’hui c’est beaucoup le budget, ça c’est qu’on me dit, que les clientes me disent. Et là je pense aussi une clientèle entre 40 et 50 ans est sensibilisée sur tout ce qui est écologie." Affirme Mélanie Chirre, gérante de la Friperie Fripe Paradise.
Alors que ce soit en friperie, en brocante ou en vide-dressing, de plus en plus de réunionnais se tournent désormais vers la seconde main.