Le procès en appel de l’assassinat de Vanina s’ouvre ce mardi à la cour d’appel de Saint-Denis. En première instance l’accusé avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Pour rappel les faits se sont déroulés en 2018 dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie.
Vanina n’avait que 19 ans au moment des faits. Dans la nuit du 2 au 3 mai 2018, elle a été sauvagement assassinée dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie. Alors qu’il la reçoit chez lui, son agresseur, Ridaï-Mdallah Mari la ligote dans un lit avant de la poignarder à plusieurs reprises et de l’éviscérer. Au moment de l’instruction, sa mère nous témoignait sa peine.
"J’ai appris par le rapport d’enquête que ma fille a été massacrée. Elle a été tuée bestialement. J’ai besoin de dire au revoir à ma fille et pour cela j’ai besoin de réponse".
En première instance, la justice a prononcé une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Tout au long de l’affaire, la santé mentale de l’accusée fait débat ; Son ancien avocat au moment du jugement estime que la place de son ancien client est en Hôpital Psychiatrique plutôt qu’en prison.
"Si monsieur mari avait frappé quelqu’un dans la rue, ou avait volé une voiture il n’y aurait pas eu de débat. Aujourd’hui c’est l’horreur du crime qui motive cette condamnation et non pas le bon sens et le droit", estime Maître Sébastien Navarro, ancien avocat du présumé lors du procès en première instance.
De son côté, l’avocat de la partie civile, Maître Saubert, espère lors de cet appel que l’accusé purgera au moins la peine prononcée en première instance.
"J’espère qu’il écopera d’une peine d’au moins 30 ans, c’est la peine maximale qu’on peut donner à quelqu’un qui souffre d’une altération du discernement"
Le procès s’ouvre ce mardi devant la cour d’appel de Saint-Denis. Il se déroulera sur quatre jours, du 2 au 5 mai prochain.
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