Retrait du drapeau européen déployé sous l’Arc de Triomphe, l’exécutif nie avoir cédé aux critiques

Le drapeau de la discorde

Pour rappel, en hommage à la présidence française de l’Union Européenne, le drapeau européen avait été déployé sous l’Arc de Triomphe le 31 décembre. Une action qui avait suscité des virulentes critiques notamment de la part notamment des candidats à la présidentielle 2022 de la droite et de l’extrême droite, indique 20 Minutes.
Valérie Pécresse, la candidate LR, a lancé : "Présider l’Europe oui, effacer l’identité française non !". De son côté, Marine Le Pen a qualifié cette action de "provocation" et de "véritable attentat à l’identité de notre Patrie". Pour Eric Zemmour, il s’agissait d’un "outrage". 

Explications 

Le drapeau européen qui devait rester sous l’Arc de Triomphe durant encore plusieurs jours a fini par être retiré dans la nuit de samedi à dimanche 2 janvier.
Une source gouvernementale a assuré que cette décision n’avait "rien à voir" avec la polémique relative au déploiement du drapeau européen. Elle a aussi précisé que dès le départ, l’installation du drapeau était prévu "seulement pour le 31 décembre et le 1er janvier", rapporte Ladepeche.fr. Quant à la candidate RN à la présidentielle, Marine Le pen, elle n’a pas perdu du temps pour crier victoire sur Twitter en écrivant : "Une belle victoire patriotique à l’aube de 2022 !".

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