Présidentielle : l’idée d’organiser une primaire de la gauche n’a pas fait l’objet d’un accord, déplore A. Hidalgo

Aucun accord

Anne Hidalgo a été en déplacement en Charente à l’occasion du 26e anniversaire de la mort de François Mitterrand. Devant la presse, elle a pris acte de l’échec de sa proposition d’organiser une primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle 2022, rapporte BFMTV. 
Selon ses dires, elle a tenté le rassemblement dans un contexte aussi complexe, divisé, dans lequel le pays subit de plein fouet cette dépolitisation qui est néfaste pour la démocratie. "J’ai tenté qu’il puisse se faire à travers un processus clair, transparent devant nos concitoyens", a-t-elle lancé avant de déplorer que "cette proposition n’ait pas fait l’objet d’un accord" pour l’instant.

Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont refusé

Anne Hidalgo a regretté le choix de l’insoumis Jean-Luc Mélenchon et de l’écologiste Yannick Jadot. Ces derniers ont refusé de participer à un rassemblement de la gauche. Pourtant, d’après elle, une primaire n’a de sens que si elle sert à avoir un candidat commun, unique, pas à ajouter des candidatures. Si les Verts, autour de Yannick Jadot, ne sont pas présents, cela ne s’appelle plus une primaire (...). "Tant qu’il est possible de l’organiser, il faut l’organiser mais j’entends le refus, je regrette que Yannick Jadot endosse cette responsabilité", a-t-elle fustigé.

Elle prône le rassemblement

La candidate socialiste a par ailleurs, précisé devant les médias, qu’on ne gouverne jamais tout seul et qu’il faut toujours respecter ses partenaires. "Je sais aussi que si l’on veut gouverner, on cherche à rassembler", a-t-elle assuré, tout en précisant toutefois que le rassemblement ne veut pas dire l’effacement. 
La gauche hors extrême gauche, est extrêmement divisée à quelques mois de la présidentielle avec 5 candidatures : Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Arnaud Montebourg. Il faut y ajouter celle de Christiane Taubira qui "envisage" de se présenter mi-janvier et plaide elle aussi pour une primaire,

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