Covid-19 : les vaccins réduisent de 90% le risque de contracter une forme grave

LINFO.RE – créé le 11.10.2021 à 12h55 – mis à jour le 18.11.2021 à 09h56 - La rédaction

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Une vaste étude française, présentée comme "la plus large menée dans le monde", a mis en avant l’efficacité des vaccins contre la Covid-19 auprès de la population.

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Les résultats de deux rapports

Les effets du vaccin contre la Covid-19 se confirment. D’après une vaste étude française, la vaccination contre le coronavirus est efficace à 90% contre les formes graves de la maladie. Dans la foulée, le sérum réduit de 90% le décès des plus de 50 ans. "Cela signifie que les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées", a déclaré l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare, sur le récit de LCI. Le groupement d’intérêt scientifique associant l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM) a dévoilé les résultats de deux rapports ce lundi.

Le vaccin de Janssen non inclus dans l’étude

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs d’Epi-Phare ont passé en revue les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans et celles de 11 millions de personnes non-vaccinées dans la même tranche d’âge. L’étude a été réalisée sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier. Les chercheurs ont constaté une baisse du risque d’hospitalisation à partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose. Ce constat est valable pour les vaccins de Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca. Le vaccin de Janssen, autorisé plus tardivement, ne figure pas dans l’étude. Cette efficacité sur les formes graves de la maladie "ne semble pas diminuer sur la période de suivi disponible, qui allait jusqu’à 5 mois", souligne Epi-Phare.

En ce qui concerne les effets sur le variant Delta, l’étude a abouti à des résultats comparables aux périodes antérieures : une efficacité de 84% chez les 75 ans et plus, et de 92% chez les 50-74 ans. Les chercheurs continuent de poursuivre leur étude, car "cette période reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant".