"La piste terroriste est totalement exclue, les enquêteurs privilégiant le cercle familial sur fond de troubles de nature psychiatrique chez l’auteur présumé des faits", a déclaré le procureur Pierre Gagnoud.
Mercredi, en début d’après-midi dans le Vaucluse, un important dispositif est mobilisé pour retrouver un homme d’une quarantaine d’années soupçonné d’avoir tué son grand-père. D’après une source proche de cette affaire, l’alerte a été donnée par des infirmières qui ont découvert le corps de la victime décapitée.
Les soignantes se sont rendues à la mi-journée au domicile de l’auteur des faits qui est suivi pour un traitement en lien avec des troubles psychiatriques. Le quarantenaire a pris la fuite en voyant les infirmières arrivées. La piste terroriste n’est "absolument pas privilégiée" dans cette affaire d’homicide, rapporte LCI.
La gendarmerie du Vaucluse a mis en garde contre un individu "potentiellement DANGEREUX et ARMÉ". Une centaine d’agents, issus de la police municipale, des équipes cynophiles et des gendarmes mobiles ainsi que le GIGN d’Orange et un hélicoptère ont été mobilisés pour rechercher le fuyard.
La brigade de recherche de la gendarmerie d’Orange a pris en charge l’enquête pour "homicide volontaire". Des techniciens en investigations criminelles d’Avignon et la section de recherches de Marseille ont aussi apporté leur soutien aux enquêteurs.
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