Avec la pandémie de coronavirus, le travail des enfants monte en flèche. Lundi juin, l’ONU a indiqué que des millions d’enfants supplémentaires seront contraints au travail.
Depuis l’an 2000, le nombre d’enfants qui travaillent dans le monde a diminué de 94 millions, selon une étude conjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation internationale du travail (OIT). Mais en raison de la pandémie de coronavirus, la situation change. La crise conduit à une hausse globale du travail des enfants.
L’étude estime que cette année, le nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté devrait grimper de 40 à 60 millions avec la crise sanitaire liée au Covid-19. La directrice générale de l’Unicef, Henrietta Fore, a expliqué qu’ "en temps de crise, le travail des enfants devient un mécanisme d’adaptation pour de nombreuses familles".
Lorsque la pauvreté augmente, les familles se retrouvent obligées d’avoir recours à tous les moyens pour survivre, craignent l’OIT et l’Unicef. "Un plus grand nombre d’enfants se retrouvent poussés vers le monde du travail", avertit Henrietta Fore. D’après les agences de l’ONU, des millions d’enfants supplémentaires seront forcés de travailler avec cette crise sanitaire.
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