Retour à l’école : la France s’en est mieux sortie que ses voisins européens, selon J-M Blanquer

"C’est beaucoup plus difficile de déconfiner que de confiner"

Invité sur Franceinfo mercredi soir, le ministre de l’Education nationale a fait le point sur le retour des élèves à l’école. D’après Jean-Michel Blanquer, plus de 80 % des écoliers et près de 75 % des collégiens sont retournés sur les bancs de l’école depuis lundi 22 juin. Le taux moyen de reprise de l’école s’élève à 85 % en zone urbaine. En revanche, certains territoires ruraux subissent encore des contraintes sanitaires. "On revient de loin, c’est beaucoup plus difficile de déconfiner que de confiner", a lâché le ministre. Ce dernier a ajouté que la reconquête du mois de juin se poursuit et les efforts vont continuer jusqu’au 4 juillet.

"L’objectif c’est de s’adapter à la situation"

En ce qui concerne les élèves décrocheurs, Jean-Michel Blanquer parle d’un enjeu social et éducatif majeur. Le ministre de l’Education reconnaît "des insuffisances", "mais si on se compare à d’autres pays, la France est parmi les pays qui ont le mieux réussi leur déconfinement scolaire", a-t-il confié. Selon les chiffres qu’il a dévoilés, plus de 90% ont repris leur travail, les autres peuvent rencontrer des problèmes de santé qui sont certifiés. "L’objectif c’est de s’adapter à la situation", a-t-il lâché en appelant à projeter les élèves dans la rentrée prochaine.

"On va se donner les moyens d’un accompagnement personnalisé à l’école"

Jean-Michel Blanquer a également évoqué la prochaine rentrée en affirmant que le plan sera dévoilé dans une semaine. Le ministre insiste sur les dispositifs spécifiques sur lesquels ils y travaillent actuellement pour la préparer comme il se doit. Selon le ministre, il s’agit de procéder à des évaluations de début d’année pour voir le niveau de chaque élève de manière très personnalisée. "On va renforcer le dispositif devoir fait, on va se donner les moyens d’un accompagnement personnalisé à l’école, au collège et au lycée en ciblant les élèves qui en ont le plus besoin", a-t-il expliqué.

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