Jean-Michel Blanquer : "Le confinement est une catastrophe éducative mondiale"

LINFO.RE – créé le 23.06.2020 à 14h10 – mis à jour le 25.06.2020 à 16h59 - La rédaction

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Tous les élèves ont dû reprendre le chemin de l’école, lundi 22 juin. Ce retour représente deux semaines de cours.

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L’objectif est le retour de tous les élèves

Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron a annoncé le retour obligatoire à l’école. Une reprise souhaitée par le gouvernement qui a appelé à avoir "confiance" dans l’institution, rapporte La Dépêche. Lundi 22 juin, les élèves ont repris le chemin de l’école. Invité sur France Inter, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a indiqué que "l’objectif, c’est que 100% des écoliers et collégiens reviennent".

Allègement de la distanciation sociale

Pour que cette reprise soit possible, un allègement du protocole sanitaire, jugé très stricte, a été effectué. Désormais, la mesure de distanciation a été assouplie pour chaque établissement, selon un nouveau décret publié lundi. En maternelle, il n’y aura plus de règles de distanciation physique. En revanche, une distance d’un mètre entre les élèves est simplement recommandée, en élémentaire. Au collège, les élèves devront porter un masque si la distanciation n’est pas réalisable.

Le confinement est une catastrophe

Sur France Inter, le ministre a annoncé que son souhait, c’est qu’il n’y ait pratiquement plus aucune contrainte sanitaire (...). Il a également souligné une deuxième "contrainte" : c’est devoir rattraper ce qui a été perdu pendant la période actuelle. "Le confinement, c’est une catastrophe éducative mondiale, et je n’ai cessé de le clamer depuis le début", a martelé Jean-Michel Blanquer.

Des sanctions envers les familles récalcitrantes ?

Ce retour représentera huit ou neuf jours de classe avant les grandes vacances, selon les écoles. "Deux semaines de cours cela compte ; chaque jour, chaque heure compte", a assuré le ministre. Toutefois, même si cette reprise est obligatoire, le ministère a laissé entendre qu’il n’y aurait pas de sanctions envers les familles récalcitrantes. "On est d’abord dans une posture de compréhension, d’aide et d’appui", a annoncé le ministre de l’Éducation nationale.