D’après l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, ce mercredi 17 juin, la plaignante, une journaliste allemande, "cherche à se donner" une "importance qu’elle n’a pas".
A l’antenne de RTL ce mercredi, l’ancien chef de l’État Valéry Giscard d’Estaing a été questionné sur la plainte pour agression sexuelle déposée contre lui par une journaliste allemande. Ann-Kathrin Stracke, journaliste de 37 ans à la télévision publique allemande WDR, a déposé une plainte le 10 mars contre l’ancien président français. Les faits se sont déroulés lors d’une interview réalisée dans son bureau parisien. Elle l’accuse en effet de lui avoir posé la main sur les fesses à trois reprises. Le parquet de Paris a ensuite ouvert une enquête le 11 mai.
Valéry Giscard d’Estaing a décrit la plaignante comme une personne qui "cherche à se donner un rôle, une importance qu’elle n’a manifestement pas et qui j’espère va lui être retirée". L’ancien président, âgé de 94 ans, évoque une allusion à un événement qui aurait eu lieu il y a deux ans. Il s’agirait, selon lui, d’un geste dont personne n’a gardé le souvenir. "C’était grotesque, et le grotesque ne blesse pas", a-t-il lâché. L’ex-chef de l’Etat a été "très affecté et blessé par l’accusation" de la journaliste, a confié son avocat après l’ouverture de l’enquête.
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