Trois opérations de démolition ont été réalisées ce mardi sur la commune de Saint-Paul. Ces décisions de justice sont définitives et les contrevenants ont été mis en demeure de les exécuter. L’État a donc procédé aux opérations de démolition de ces trois constructions irrégulières.
Ces trois démolitions interviennent en exécution des décisions du juge pénal. Des décisions de justice définitives : L’État a donc procédé aux opérations de démolition de trois constructions irrégulières.
Il ne reste donc qu’un amas de gravas là où se trouvait la maison d’Arlette. Sa vie et celles de ses deux enfants ont volé en éclats tôt ce matin. Elle n’a pu sauver que quelques meubles.
"Il y avait les gendarmes, les tractopelles, ils nous ont dit de sortir parce qu’ils allaient détruire la maison. Cela sans nous montrer de documents. Je suis chez moi, c’est le terrain de mon grand-père !" assure Arlette Layemar
Les deux autres maisons détruites sont celles de son frère et de sa soeur. Les trois cases se trouvaient sur un terrain qu’ils considéraient comme familial.
La Justice estime que les trois frères et soeurs occupaient le terrain illégalement. De plus, les maisons avaient été construites sans permis. La famille assure que c’est faux. Ils parlent de la confusion entre les situations géographiques de leur terrain et un autre qui a été acheté il y a deux décennies. Le contentieux dure depuis 26 ans.
"Un monsieur a acheté un autre terrain à Bois de Nèfles, là-haut, à sept kilomètres ! Et ça n’a rien à voir avec ce lieu-dit Hangard Les Boulets !" explique le frère d’Arlette Layemar.
La Justice a tranché en faveur de l’autre partie dès 2012. Joël Narayanin, le propriétaire, a affirmé avoir tenté de proposer plusieurs solutions durant 4 ans : "Il y a eu dans cette affaire, un certain nombre de contentieux qui ont été clarifiés. Des jugements ont été intervenus et qui nous permettent de mettre fin à cette occupation illégale."