Illustration - Pau de la Calle/AP/SIPA
Au moins treize migrants sénégalais ont perdu la vie dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes marocaines la semaine dernière. Les survivants ont été pris en charge dans la commune de Dakhla, au sud du pays.
Ces dernières semaines, la route migratoire des Canaries, qui relie le nord-ouest de l’Afrique à l’Europe en passant par l’océan Atlantique, a connu un net regain d’activités migratoires. Cette hausse s’accompagne cependant de tragédies, comme le naufrage qui s’est produit au large des côtes marocaines en fin de semaine dernière.
D’après les médias, une pirogue transportant 63 personnes originaires du Sénégal a chaviré. Le maire de Rufisque, une ville proche de Dakar, a affirmé que ce drame en mer a entraîné la perte de treize vies. Les survivants ont été pris en charge dans la commune de Dakhla, au sud du Maroc. Les autorités locales travaillent en collaboration avec les autorités marocaines pour faciliter leur rapatriement.
Ce n’est malheureusement pas le premier naufrage sur cette voie migratoire. Il y a une semaine, quatorze personnes ont également perdu la vie dans le chavirement d’une pirogue à Saint-Louis, près de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. La marine marocaine a récemment secouru près de 900 migrants irréguliers, en majorité originaire d’Afrique subsaharienne.
