Dans le groupement d’habitations "Villa Durable Urbaine", des locataires s’élèvent contre des problèmes rencontrées au niveau des infiltrations notamment.
Chez Anaïs, une habitante des "Villas urbaines durables", la situation est critique. De l’eau est piégée dans la dalle en béton de son plafond. Des gouttes ruissellent le long du mur et jusque dans le compteur électrique situé juste en dessous.
La situation est invivable pour la mère de famille : "C’est inquiétant parce que l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. J’ai un petit garçon et les odeurs que ça laisse le rendent malade."
Toujours dans le même appartement, les dégâts sont encore plus importants dans la salle de bain. "Mon lavabo est par terre depuis bientôt trois mois à cause de la fixation au mur qui est mal faite. Le mur est mangé par l’eau aussi, à cause des infiltrations."
Des problèmes, il y en a dans d’autres appartements de cette résidence. "On est plusieurs locataires à avoir des soucis dans nos logements, on a déjà informé notre bailleur qui est toujours en retard sur les travaux."
Une autre locataire explique : "J’ai eu beaucoup de soucis avec le chauffe-eau. Il y avait une fuite pendant de longs mois. La tole a été déchirée, il a fallu un an de réparations."
Le bailleur, SHLMR, explique que le long délai d’intervention est à imputer aux sous-traitants qui ne répondent pas dans les temps à ces demadnes.
Le bailleur dit être informé des problèmes rencontrés par cette locataire et promet de répondre rapidement aux demandes : "Le zéro défaut n’existe pas. Ces problèmes que rencontre cette locataire sont intégrés dans un mur ou une gaine technique et le désordre - que nous allons résoudre rapidement - est dans la gaine technique et n’était pas visible à la prise du logement. Je comprends la détresse de certains locataires."
Beaucoup de locataires se plaignent de fuite d’eau, d’infiltrations ou encore de moisissures au sein de leur maison. Des habitations qui leur ont été livré en août 2015.