Après l’attaque au couteau qui s’est déroulé à Sydney, la police australienne a procédé à une vaste opération anti-terroriste. L’enquête a abouti à l’arrestation de sept adolescents faisant parti d’un réseau jugé dangereux.
Ce 24 avril, les forces de police australiennes ont lancé une opération ciblée aboutissant à l’arrestation de sept adolescents, âgés entre 15 et 17 ans.
Selon les renseignements rapportés par Le Parisien, ces individus, membres présumés d’un réseau, ont été appréhendés dans le cadre de perquisitions antiterroristes. Cette action fait suite à une enquête ouverte la semaine dernière après une attaque au couteau contre un religieux, laquelle a suscité une profonde inquiétude au sein de la population. Les autorités estiment que ce groupe présente un "risque et d’une menace inacceptables".
Selon les informations fournies par les autorités policières, les jeunes appréhendés lors des arrestations effectuées mercredi étaient affiliées à une "idéologie extrémiste alimentée par des motivations religieuses". Ces individus étaient intégrés dans un "réseau plus vaste", bien que la police n’ait pas précisé la nature spécifique de cette idéologie.
Face aux journalistes, Dave Hudson, un des chefs de l’unité policière de Nouvelle-Galles du Sud, a avancé avec prudence que le groupe envisageait probablement de commettre une attaque, sans avoir déterminé de cible spécifique. "Je peux assurer à la communauté qu’il n’y a pas de menace permanente… Les mesures que nous avons prises aujourd’hui ont permis d’atténuer tout risque de préjudice futur ou ultérieur", a rassuré le haut responsable de la police.
Selon les informations relayées par Le Monde, ce jeudi, la police a annoncé la mise en examen de trois adolescents pour "conspiration" en vue d’organiser ou de programmer un "acte terroriste".
Deux d’entre eux ont écopé d’une inculpation pour possession de "matériel extrémiste violent". L’un de ces adolescents, se retrouve mis en examen pour "détention d’un couteau dans un lieu public".
Durant l’enquête, la police a évoqué l’éventualité significative d’une "attaque" d’après les explications de Dave Hudson.
"Leur comportement, pendant leur placement sous surveillance, nous a amenés à penser que, s’ils devaient commettre un acte, nous ne serions pas en mesure de l’empêcher", a indiqué le membre des forces de police à Sydney.