Blondet Eliot -POOL/SIPA
Mardi 12 septembre, Emmanuel Macron a critiqué des "polémiques qui n’ont pas lieu d’être" concernant la relation bilatérale entre la France et le Maroc, malgré le refus provisoire de Rabat d’accepter l’aide proposée par Paris à la suite du séisme ayant touché la région de Marrakech.
"C’est évidemment à Sa Majesté le Roi et au gouvernement du Maroc, de manière pleinement souveraine, d’organiser l’aide internationale et donc nous sommes à disposition de leur choix souverain", a affirmé Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur X. Il a aussi appelé à ce que "toutes les polémiques qui viennent diviser (…) puissent se taire". Dans des propos retranscrits et relayés par les médias comme 20 Minutes, le président français a continué : "c’est depuis la première seconde ce que nous faisons de manière tout à fait normale et donc je souhaiterais que toutes les polémiques qui viennent diviser, qui viennent compliquer les choses dans ce moment qui est déjà si tragique, puissent se taire par respect pour toutes et tous".
Dimanche, Rabat a déclaré avoir accepté l’aide de quatre pays (à savoir l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis) mais n’a pas sollicité l’assistance de la France, ce qui a immédiatement suscité de nombreuses questions.
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Les liens entre le Maroc et la France sont devenus tendus depuis qu’Emmanuel Macron cherche à se rapprocher de l’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en 2021, l’accusant d’actes hostiles. Le Maroc critique également la France pour ne pas s’aligner sur les États-Unis et Israël, qui ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, qui est contrôlé à près de 80 % par les Marocains.
"Nous serons là dans la durée sur le plan humanitaire, sur le plan médical, pour la reconstruction, pour l’aide culturelle et patrimoniale, dans tous les domaines où le peuple marocain et ses autorités considèreront que nous sommes utiles", a appuyé le locataire de l’Élysée.
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