Critiques de l’islam : "Je ne regrette absolument pas mes propos", lance Mila

"J’ai voulu blasphémer"

Invitée dans l’émission "Quotidien" sur TMC lundi 3 février, Mila a déclaré qu’elle ne regrettait rien de ses propos contre l’islam. Pourtant, ses critiques islamophobes lui ont valu des menaces de mort lui empêchant notamment d’être scolarisée. 

"Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée", a-t-elle déclaré.

Cependant, la lycéenne iséroise s’est excusée auprès des personnes qui pratiquent leur religion en paix et qu’elle a pu blesser. "J’ai voulu blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que j’en pensais", a-t-elle fait part.

Cette jeune fille est sublime. Avec courage et force elle a accepté l’invitation dans l’émission de merde qui récemment encore voulait se payer Morano face aux islamistes.
À 16 ans #Mila assume ce que certains politiciens pleutres ont peur d’évoquer publiquement.
Respect 🙏🏾 pic.twitter.com/hKI5VDVIJo

— Verlaine (@__Verlaine__) February 4, 2020

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Ma vie est en "pause"

A la suite de sa vidéo controversée diffusée le 18 janvier, la vie de Mila a totalement basculé. Elle est déscolarisée et sa vie a été mise en "pause".

"L’Éducation nationale fait le maximum pour m’aider, me trouver un endroit où je serai en sécurité, mais ce n’est pas évident", a-t-elle expliqué.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a indiqué à la presse que le ministère l’aide avec beaucoup de discrétion pour qu’elle ait une vie normale.

Ouverture d’une enquête

Selon Mila, aucune cagnotte n’avait été ouverte à son bénéfice. Elle a ainsi alerté les internautes sur les "faux comptes" sur Internet.

De l’autre côté, le parquet de Vienne avait ouvert une enquête pour "provocation à la haine" contre un groupe de personnes. Mais l’enquête a été classée sans suite. Par contre, les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour trouver les auteurs des menaces de mort à l’encontre de Mila, qui a notamment porté plainte.

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