Les territoires dans la commission de l’océan Indien ne partagent pas uniquement le même espace géographique. Ils sont également soumis à une condition météorologique commune. Le sommet de la COI qui devait évoquer ces sujets est annulé en raison du report de la visite de François Hollande.
Le quatrième sommet de la COI a été annulé suite au report du voyage présidentiel de François Hollande aux Comores à une date ultérieure. Le crash d’un avion d’Air Algérie et l’intervention qui en résulte ont été les raisons de l’empêchement du Président de la République française. Une minute de silence a par ailleurs été observée.
Les hauts dirigeants des états insulaires s’attendaient réellement à cette rencontre pour pouvoir discuter d’un fait majeur : Les conditions climatiques !
Le sujet aurait du être abordé entièrement lors de la conférence des chefs de l’Etat et de gouvernement qui se serait tenu à Moroni pour ce 26 Juillet. Les changements climatiques très inconstants de ces îles favorisent les cas de catastrophes naturelles. Des conditions qui engendrent un impact négatif sur le développement socio-économique des territoires insulaires.
« Les habitants de l’île connaissent mieux que les continentaux les dangers que représentent les changements climatiques dont ils éprouvent déjà les premiers effets », a expliqué Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande, lors d’une conférence sur l’environnement à la Réunion au mois de Juin dernier. Ceci coïnciderait donc avec le choix du thème de l’environnement pour le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Pour rappel, la COI est composée de cinq grandes îles majeurs à compter, La Réunion, Comores, Maurice, Madagascar et Seychelles. On compte également rouvrir le dossier concernant la Stratégie régionale d’adaptation au changement climatique. Ce document qui a été élaboré en 2012 par le bureau d’études Asconit Consultants est le fidèle miroir de la problématique environnementale de la région. On y cite notamment, le cas des îles qui sont isolées les unes des autres et qui sont fragiles, exposées aux caprices du temps. Hormis la Grande Île, les espaces de replis sont rares sur les autres territoires, les populations ne trouvent donc pas facilement refuge et les infrastructures de protections sont insuffisantes.
Des petites différences et de grandes lacunes qui n’empêcheront pas la COI de servir de vecteur afin que tous les territoires insulaires se sentent concernés par cette même problématique. Des voies et des moyens sont d’ailleurs mis en place dans la région afin que les états iliens travaillent de concert pour combattre cette fragilité face aux changements météorologiques.