Le violent séisme qui a frappé les côtes nippones ce vendredi 10 mars 2011 à 6h46 (heure française) a déclenché un impressionnant tsunami. Les dégâts sont considérables : des milliers d’habitations ont été détruites, emportées par les flots et les secours ont d’ores-et-déjà recensé 44 victimes. Les autres pays du Pacifique se préparent eux-aussi à l’arrivée du phénomène de très forte intensité.
D’une magnitude de 8,9, le séisme qui a frappé le Japon ce vendredi matin est l’un des plus violents que le pays ait connu. Le tremblement de terre a été suivi d’une forte réplique de 7,4, au large des côtes nord-est du Japon. La ville de Sendaï , une mégapole de près d’un million d’habitants, est la plus durement touchée. La secousse s’est en effet produite à 24,4 kilomètres de profondeur faisant violemment tanguer les immeubles jusqu’à Tokyo. Les installations anti-séismes ont permis de réduire l’étendue des dommages.
Face à cette situation de crise, une alerte majeure au tsunami a été émise dans tout le Pacifique pour des vagues pouvant atteindre dix mètres de haut. La capitale Tokyo se trouve seulement à quelque 380 km de distance de l’épicentre du séisme. Là-bas, les constructions ont été secouées pendant au moins deux minutes, obligeant la population à évacuer les lieux.
A la mi-journée, le bilan était déjà important. Selon Le Parisien, les médias nippons parlaient en effet de 44 morts, dont trois décès à Tokyo, dix morts dans la région d’Iwate, et trois morts à Ibaraki.
La vague monstrueuse qui a déferlé sur les côtes nippones a balayé les voitures, les cultures, bâtiments et de nombreux départs de feu ont été enregistrés. Par mesure de précaution, les voies ferrées sont paralysées. Tandis que les images du séisme sont diffusées en boucle sur les chaînes de télévision du monde entier, les pays du Pacifique se préparent à l’arrivée de cette vague destructrice.
Aux Etats-Unis par exemple, la vague devrait menacer la côte Ouest - oùs e trouve la Floride - d’ici quelques heures. Des évacuations sont en cours dans les zones les plus à risque.