La police allemande a indiqué samedi pencher pour la piste d’un "forcené" afin d’expliquer la fusillade de Munich qui a fait neuf morts et affirmé n’avoir trouvé aucun lien avec le groupe djihadiste Etat islamique. Le tueur de 18 ans souffrait "d’une forme de dépression" selon le procureur.
Les autorités allemandes ont indiqué samedi que la fusillade à Munich vendredi soir était l’acte d’un "forcené" et n’avait rien à avoir avec le djihadisme et l’organisation Etat islamique. "Nous avons trouvé des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liés aux forcenés" auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a déclaré le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä, ajoutant qu’aucun lien avec le groupe Etat islamique n’avait été découvert. Le procureur ajoute que le tireur "souffrait d’une forme de dépression".
Le tueur, un Germano-Iranien de 18 ans, né à Munich et qui fréquentait une école de la ville, a ouvert le feu sur des passants vendredi soir à proximité et dans un centre commercial, tuant neuf personnes, pour l’essentiel de jeunes personnes, et en blessant 16 autres. La police a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi que le tireur s’est donné la mort.
La chancelière allemande Angela Merkel préside ce samedi une réunion de crise.