La date du vendredi 6 août 2010 est à marquer d’une pierre blanche dans les annales des relations nippo-américaines. Pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, un officiel américain participe aux cérémonies commémoratives du bombardement d’Hiroshima.
En effet, le Japon a célébré ce vendredi 6 août le 65e anniversaire de la première attaque nucléaire de l’histoire communément appelée " le bombardement d’Hiroshima et Nagazaki ".
Il y a tout juste 65 ans, jour pour jour, un bombardier américain larguait " little boy ", " petit garçon ", le nom de code de la première bombe atomique de l’Histoire, sur la ville d’Hiroshima, causant la mort d’au moins 140 000 personnes. Même si les Etats-Unis n’ont jamais présenté d’excuses officielles au Japon, le président américain Barack Obama, par l’intermédiaire de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a envoyé l’ambassadeur des Etats-Unis au Japon, John Roos, à prendre part aux cérémonies d’hommage aux victimes.
L’ambassadeur américain John Roos était parmi les personnalités qui ont déposé une gerbe pour honorer la mémoire de toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale. Selon les autorités américaines, il s’agit d’un geste fort pour marquer la campagne contre la prolifération nucléaire.
C’est également la première fois que la France et la Grande Bretagne y étaient représentés. Et c’est aussi une grande première pour le Secrétariat Général des Nations Unies. M. Ban-Ki-Moon est le premier à avoir assisté à ces commémorations annuelles.