Cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été demandée par huit pays, dont quatre européens, deux sud-américains et deux africains.
La décision de Donald Trump sur sa reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël a fait réagir l’Organisation des Nations Unies. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU aura lieu ce vendredi matin, a déclaré la présidence japonaise du Conseil. L’ambassadeur bolivien à l’ONU, Sacha Soliz a déclaré que la décision des Etats-Unis s’oppose au droit international ainsi qu’aux résolutions du Conseil de sécurité. En effet, il est stipulé dans la résolution 2334, adoptée le 23 décembre 2016 qu’aucune modification aux frontières du 4 juin 1967 n’aura lieu. Cette mesure concerne également le cas de Jérusalem.
Cette réunion se déroulera à la demande de 8 pays sur les 15 membres du Conseil de sécurité. Il s’agit de la Suède, la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Deux Etats sud-américains à savoir la Bolivie et l’Uruguay et deux africains, l’Egypte et le Sénégal se joignent également à ces quatre pays européens. Comme rapporté par L’Orient le jour, ces pays ont exigé que cette réunion débute par un exposé du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Ce dernier avait rappelé mercredi peu après l’annonce du président américain Donald Trump qu’il s’oppose à "toute mesure unilatérale".
Avant la question de Jérusalem, le Conseil doit traiter d’autres sujets. Antonio Guterres a souligné que le statut de Jérusalem ne sera résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens. "Il n’y a pas d’alternative à la solution de deux Etats" avec "Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine", a-t-il ajouté.