Plus d’une centaine de sites dans la partie rebelle d’Alep, dans l’est de la ville, ont été détruits en deux semaines d’intenses bombardements de l’aviation du président syrien Bachar al-Assad et de la Russie. Il s’agit d’une zone densément peuplée.
Dans la partie rebelle d’Alep, tout n’est que chaos, destruction, ruines et désolation, commente le site 20minutes.fr. La ville martyre, devenue le symbole de la guerre qui ravage la Syrie depuis cinq ans, continue en effet de vivre un calvaire inimaginable pour qui vit dans un pays en paix. En deux semaines d’intenses bombardements opérés par l’aviation russe et celle du président Bachar al-Assad, 110 sites importants ont été anéantis.
Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International, des bombes à fragmentation de fabrication russe ont été utilisées dans ces raids sur l’est de la ville d’Alep. Cette arme particulièrement meurtrière pour les civils est interdite par des conventions internationales. Ces bombardements font partie d’une stratégie militaire délibérée pour vider la ville de ses habitants et en prendre le contrôle, d’après l’ONG.
"L’ampleur des destructions et des pertes humaines dans la partie est d’Alep depuis un mois est navrante", a estimé Lynn Maalouf, directeur adjoint au bureau de Beyrouth d’Amnesty Internationl. "Les forces syriennes, avec le soutien de la Russie, ont mené des attaques sans relâche au mépris des dispositions fondamentales des lois humanitaires", ajoute-t-il. La partie rebelle de la ville d’Alep est aussi vaste que le quartier de Manhattan, à New York.
Syrie : Un quartier de la ville d'Alep, ravagé... par 20Minutes
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