La tension monte entre les responsables du Kremlin et la communauté internationale. En effet, à la suite des frappes aériennes qui ont touché des bâtiments hospitaliers tenus par Médecins Sans Frontière (MSF) en Syrie, l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme) a dénoncé les avions russes comme auteurs du massacre. Une accusation que la Russie dément catégoriquement.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a été ferme et direct en parlant de la position de la Russie dans cette histoire de bombardement en Syrie. "Nous démentons catégoriquement de telles allégations d’autant plus que ceux qui font de telles déclarations ne parviennent jamais à les prouver", a-t-il déclaré au lendemain de cette frappe aérienne meurtrière faisant près d’une cinquantaine de victimes décédées sans compter les nombreux blessés.
L’OSDH ou l’Observatoire syrien des droits de l’homme a été l’un des premiers à dénoncer ce bombardement. Mais pour le responsable de la république russe, seul le premier concerné peut affirmer de telle information. "Remonter à la source originale et pour nous dans ce cas, la source première d’informations sont les représentants officiels syriens", a-t-il dit.
Dmitri Peskov a par ailleurs annoncé que les autorités syriennes "ont fait un certain nombre de déclarations aujourd’hui sur ce sujet ", rapporte le site du journal Le Figaro. Visiblement, la Russie ne veut pas porter le chapeau et assumer cette frappe d’hôpitaux en Syrie et prétend avoir une idée de l’auteur présumé de ces bombardements.
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