Ce triple décès de candidats à la prochaine municipalité à Madagascar constitue un cas sans précédent pour les autorités locales.
Les élections communales et municipales à Madagascar sont prévues le 27 novembre prochain. Au moment d’officialiser la liste définitive des candidats à la mairie issus de toute l’île, les responsables ont constaté trois décès, rapporte Lexpress.mg. Un cas de figure auquel les autorités sont confrontées pour la première fois.
Face à de telles situations, la loi ne sera pas d’une grande aide. Aucun texte n’indique, en effet, ce qu’il faut faire en cas de décès de candidat pour les municipales. Aucune loi n’autorise qu’il est légal de remplacer le candidat décédé.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Thierry Rakotonarivo a souligné qu’auparavant, avec le système de "scrutin de liste", le deuxième nom remplace automatiquement la tête de liste.
Mais, depuis l’existence du "scrutin uninominal, il n’y a plus d’alternative", a poursuivi le vice-président. Le CENI va devoir se pencher sur ce "vide juridique" et proposer des alternatives lors des suggestions d’amélioration du processus électoral.
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