La semaine dernière, un homme a frappé sa compagne, âgée d’une soixantaine d’années, à coups de barre de fer. Interpellé lundi 4 septembre, il a été placé en garde à vue. L’individu a été déféré devant le parquet de Saint-Denis ce mercredi après-midi. Placé en détention provisoire, il sera jugé dès demain pour "violences aggravées".
Mercredi dernier, une sexagénaire a été violemment agressée par un homme, qui serait son compagnon.
L’individu a littéralement roué de coups sa victime, et n’a pas hésité à se servir d’une barre de fer pour frapper la gramoune.
Anicet, le fils de la gramoune, qui habite juste en face de l’appartement, n’a rien entendu, comme la plupart des habitants de la résidence.
Ce père de famille a rencontré sa mère, Chantal, dimanche. Elle lui a raconté ce qui s’était. Son compagnon n’aurait pas accepté qu’elle ne le laisse pas entrer dans son domicile. "Momon la reçu le coup la semaine dernière. Elle a reçu un coup de barre de fer derrière son tête. Li lété agressée mais m’a pas vu tout ça, pourtant mi habite juste à côté, mais son porte lé fermée. Et d’autres moun à côté là rien entendu aussi. Ma entendu ça juste dimanche soir par mon soeur quand li la appelle à moin."
Le Saint-Paulois explique le calvaire qu’a subi sa mère, la semaine dernière. "Momon la dit li lété restée enfermée dans la caz pendant trois jours, li té gaign pas sortie. Elle i té fé semblant que li té mort pour que le boug sort. Défigure une femme comme ça, lé vilain."
Afin qu’elle ne prévienne pas les secours, l’homme a mis dans l’eau le téléphone de sa compagne. Mais, par chance, elle réussit a trouver un autre téléphone. "Elle avait un autre téléphone, que lété dans la chambre son garçon."
La gramoune souffre de plusieurs fractures du crâne notamment
L’agresseur présumé a été interpellé le soir du lundi 4 septembre par les gendarmes de Saint-Paul. Le compagnon de la victime est depuis placé en garde à vue, et doit maintenant faire face à la justice. Il va être déféré ce mercredi après-midi devant le parquet de Saint-Denis.
Poursuivi pour "violences aggravées", le compagnon sera jugé en comparution immédiate.