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Le nouveau président américain Donald Trump a émis des décrets pour relancer deux projets d’oléoducs bloqués par son prédécesseur Barack Obama. Il a aussi annoncé son intention de nommer un juge à la Cour suprême.
Le nouveau président américain Donald Trump, qui a prêté serment il y a quatre jours, entend agir rapidement et le fait savoir, même si son cabinet n’est pas encore formé, remarque Le Figaro. En effet, il multiplie les lancements de réformes depuis mardi 24 janvier. Pour l’heure, il ne dispose que de pouvoirs limités et légifère avec des décrets.
Donald Trump a décidé de remettre sur les rails deux projets d’oléoducs très contestés dont la construction a été bloquée par son prédécesseur Barack Obama qui entendait lutter contre le changement climatique. Il continue donc de concrétiser ses promesses de campagne, après avoir marqué un coup d’arrêt à l’accord de libre-échange Asie-Pacifique en signant une série de décrets permettant la construction du gigantesque oléoduc Keystone XL entre son pays et le Canada et à celui de la compagnie Energy Transfer Partners dans le Dakota du Nord. Le camp républicain a salué l’annonce avec enthousiasme, et en face, les défenseurs de l’environnement et les démocrates ont dénoncé une initiative dangereuse.
L’atmosphère s’est encore tendue entre les États-Unis et la Chine en raison de la position de l’administration de Donald Trump sur le sujet des conflits territoriaux en mer de Chine méridionale. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a rompu la tradition de réserve de son pays sur ce dossier en multipliant les menaces contre la Chine. Une escalade entre les deux grandes puissances est à craindre, d’après les spécialistes.
Donald Trump a déclaré mardi 24 janvier qu’il dévoilera la semaine prochaine le nom de son candidat qui siègera à la Cour suprême. Il s’agit d’une nomination cruciale pour des sujets comme l’avortement. Depuis le décès en février 2016 du juge conservateur Antonin Scalia, la plus haute instance judiciaire des États-Unis est menacée de blocage, car elle ne fonctionne plus qu’avec huit magistrats au lieu de neuf. Elle est actuellement composée de quatre juges conservateurs et de quatre autres progressistes.
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