Capture d'écran/France Info
Qualifiée au second tour de la présidentielle, la patronne du Front national Marine Le Pen veut uniquement se consacrer à sa campagne en vue de remporter le scrutin.
Elue présidente du Front national au congrès de Tours de janvier 2011, Marine Le Pen est depuis à la tête du parti extrême droite. Elle a ainsi succédé à son père Jean-Marie Le Pen. A la suite de la sortie des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les donnes vont désormais changer. Invitée sur le plateau du journal de 20h de France2, la candidate frontiste a décidé de se mettre "en congé" par rapport à son parti et la présidence de celui-ci d’ici à la fin de la campagne. "Il faut passer des paroles aux actes. Il m’a paru indispensable de me mettre en congé de la présidence du Front national", a-t-elle expliqué précisant qu’elle se sentirait plus libre et au-dessus des considérations partisanes.
Arrivée à la seconde place lors du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a souligné que "ce soir je n’en suis plus la présidente du Front national, je suis seulement la candidate". Elle en a profité pour rappeler que le président de la République est celui de tous les Français en insistant que ce sont des convictions profondes. Même si les sondages publiés par BFMTV se penchent en faveur d’Emmanuel Macron, la candidate frontiste espère devenir celle qui va rassembler les Français.
Comme il est stipulé dans les statuts du FN, le premier vice-président assure la présidence du parti "en cas d’absence ou de maladie" du président en exercice. Jean-François Jalkh, également député européen sera désormais à la tête du parti. D’après Le Monde, il est d’autant plus un homme à la fidélité éprouvée, aussi bien par Jean-Marie Le Pen que par Marine Le Pen.
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