Le Conseil d’Etat a sommé le préfet à mettre en place une signalétique adaptée pour prévenir du risque requin sur le littoral réunionnais. Les baigneurs jugent que les interdictions sont déjà bien assimilées.
Réactions des baigneurs ce matin au lendemain de la publication de l’ordonnance du Conseil d’Etat. La plus haute juridiction française donne un délai de 10 jours au préfet, à compter de la publication de l’ordonnance du Conseil d’Etat, pour mettre en place "une signalisation adaptée des interdictions ou des limitations de baignade et d’activités nautiques, en précisant clairement la nature des risques, ainsi que d’assurer une information sur ces interdictions et risques non seulement de la population permanente, mais aussi des personnes ne résidant pas habituellement dans l’île et qui sont donc moins sensibilisées à ces risques".
Mais pour les baigneurs rencontrés ce matin, les interdictions sont claires et bien comprises. Pour rappel, le préfet a pris une série de mesures pour prévenir du risque requin le 26 juillet dernier. Ainsi, par arrêté préfectoral, la baignade et les activités de surf et de bodyboard sont interdites dans la bande des 300 m du littoral, hors lagons et zones surveillées jusqu’au 1er octobre 2013. Les contrevenants s’exposent à une amende de 38 euros.
Par ailleurs, une nouvelle vague de chasse aux requins est lancée. 90 squales : 45 tigres et 45 bouledogues seront pêchés dans le cadre de l’étude portant sur la présence de la toxine Ciguatera dans la chair des requins.
Désormais, c’est à la préfecture de mettre en place une signalétique adaptée pour signaler les interdictions et les dangers liés à la présence de requins dans les eaux réunionnaises.
Mais pour les baigneurs, le danger est déjà connu, mais d’autres panneaux sont tout de même le bienvenu. Une harmonisation de la signalétique semble également nécessaire pour une meilleure compréhension du danger. Le préfet a désormais 10 jours pour installer des panneaux sur le littoral réunionnais et faire une campagne de prévention.