Le mois de juin est chaque année marqué par les Communions. Après plusieurs années de catéchisme, les jeunes catholiques célèbrent en famille leur communion. Au fil des années, ces cérémonies sont de plus en plus festives et les parents ne lésinent pas sur les dépenses pour marquer ce jour d’une pierre blanche.
Robes de princesse pour les filles, costumes trois-pièces pour les garçons... Il n’y a que l’embarras du choix dans les magasins spécialisés qui vendent des vêtements de cérémonie. Après la tenue, les parents qui organisent la communion de leur enfant se lancent dans l’achat du gâteau et là encore, difficile de choisir parmi les délices proposés . Pièces montées ou gâteau à la crème, les pâtissiers mettent tout en oeuvre pour régaler les convives.
Autre étape : l’achat des dragées et sur ce point, l’époque des dragées aux amandes classiques est révolue. De nos jours, de multiples parfums sont proposés : dragées au goût de Bounty, chocolat ou encore crème brûlé... Les commerçants proposent diversité et originalité, le tout décoré de la plus belle manière.
Enfin, dernière étape : cadeaux, chapelets ou encore objets souvenirs sont systématiquement offerts lors des communions. Bien que cette fête soit religieuse, les communions sont une aubaine pour les commerçants. Les parents n’hésitent pas à investir beaucoup d’argent pour célébrer la communion de leur chérubin.
"Cet événement a été envahi par le phénomène commercial, au même titre que les baptêmes, le mariage ou la confirmation. On va se marier pour l’argent, on va vivre que pour l’argent, pour la bouffe... " déplore le curé de la Paroisse de Saint Pierre qui officie à l’église de la Ravine Blanche.