« Nous avons été alertés par le déclenchement de sa balise de détresse qui dérivait au sud de l’île Saint-Paul », située à 3000 km au sud-est de la Réunion, a indiqué un officier du Centre opérationnel de secours et de sauvetage (Cross) de la Réunion.
La balise provenait du « Wild Eyes » (« Les yeux sauvages »), un voilier de 12 mètres sur lequel une jeune Américaine de 16 ans, Abby Sunderland, originaire de Californie, effectuait un tour du monde à la voile, sans assistance, en solitaire.
« Un bateau de pêche, un patrouilleur des Affaires maritimes de la Réunion et un navire de commerce qui se trouvaient dans la zone ont été déroutés pour se porter au secours de la jeune navigatrice », selon le Cross de la Réunion.
« Nous avons été alertés par le déclenchement de sa balise de détresse qui dérivait au sud de l’île Saint-Paul », située à 3000 km au sud-est de la Réunion, selon un officier du Cross au Port.
La balise provenait du « Wild Eyes » (« Les yeux sauvages »), un voilier de 12 mètres sur lequel la jeune Américaine de 16 ans, Abby Sunderland, originaire de Californie, effectuait un tour du monde à la voile, sans assistance, en solitaire.
« Un bateau de pêche, un patrouilleur des Affaires maritimes de la Réunion et un navire de commerce qui se trouvaient dans la zone ont été déroutés pour se porter au secours de la jeune navigatrice ».
Un avion australien doit également participer aux recherches, aujourd’hui, le lieu présumé de la disparition du voilier se situant à la limite de la zone de responsabilité de sauvetage entre la France (TAAF) et l’Australie.
Le contact avec la jeune fille a été perdu jeudi à 11 heures (heure de la Réunion).
Selon Laurence Sunderland, le père de la jeune aventurière, il était en train de parler à sa fille au téléphone lorsque la connexion a brusquement été interrompue.
« Tout avait l’air de bien marcher. Mais notre conversation s’est interrompue », a expliqué Laurence Sunderland. Une heure plus tard , les garde-côtes australiens l’ont appelé pour l’avertir que les balises de détresse du navire de sa fille avait été activées.
L’une de ses balises est arrimée soit à une combinaison de survie, soit à un canot de sauvetage, et doit uniquement être déclenchée lorsqu’une personne est à la mer ou à bord du canot.
La dernière entrée d’Abby Sunderland sur son blog date de mercredi soir. Elle disait se préparer à affronter une météo difficile, s’attendant à des vents soufflant par rafales « jusqu’à 60 noeuds », soit environ 110 km/h.
Son périple autour du monde avait été critiqué dans les milieux maritimes américains qui jugeaient son itinéraire trop risqué, notamment la traversée de l’océan Indien, en plein hiver austral.
Le frère de la jeune Américaine, Zac Sunderland, avait également effectué l’an dernier un tour du monde à la voile, en solitaire et sans assistance, en 8 mois, alors qu’il était âgé, lui aussi, de 16 ans.
Le 15 mai dernier, une jeune Australienne de 16 ans, Jessica Watson, avait été accueillie en héroïne dans son pays après un tour du monde en 210 jours, dans les mêmes conditions. Elle était entrée dans l’histoire comme la plus jeune navigatrice ayant réussi un tel exploit.