Une crise de larmes sur le chemin de l’école ? Une simulation de maladie juste avant d’enfiler son cartable sur le dos ? Votre enfant panique à l’idée d’aller à l’école ? Il existe des solutions !
Il est bien rare que dans le cursus scolaire d’un enfant, tout se passe de façon linéaire et sans problème. Il faut être à l’écoute des petits signaux envoyés par l’enfant.
A l’école maternelle
Si votre enfant ne veut plus franchir la porte de la classe, il y a peut-être un petit problème d’angoisse à l’idée d’être séparé de vous. Il faut alors le rassurer et lui expliquer que vous êtes toujours là s’il a besoin de vous, que vous pensez à lui et que vous serez là pour le récupérer dès la sortie. Un enfant qui vit une angoisse de séparation est bien souvent stressé à l’idée que ses parents disparaissent en son absence.
Il est rare qu’à cet âge, un enfant ait des problèmes dans la cour de récréation, si cela est le cas, il faudra en discuter avec l’instituteur qui en parlera avec les enfants.
A l’école primaire
« J’ai mal au ventre ». Phrase typique ! L’enfant relègue son angoisse dans le ventre qui est le centre de l’affectif. Demandez-lui pourquoi, parlez-en avec ses professeurs et le cas échéant, n’hésitez pas à l’emmener chez un médecin pour lui montrer à quel point vous prenez au sérieux sa « douleur » et son angoisse.
Au collège
Un adolescent qui ne veut plus aller en classe est à prendre au sérieux. Il faut en parler avec lui sans négliger aucune piste, même les plus tabous : y a-t-il un problème de harcèlement, de racket ou de cœur ? Il ne faut pas non plus négliger la piste familiale et lui demander s’il se sent bien en ce moment dans la famille et s’il désire consulter un psychologue.
Dans tous les cas, le dialogue est à privilégier. Ne dramatisez pas, la plupart des enfants aiment l’école, mais pas forcément du jour au lendemain. Soutenez votre enfant et soyez patient. Tout changement nécessite une période d’adaptation. Toutefois, il ne faut pas hésiter à prendre au sérieux ce mal-être et à le régler au plus vite avant que la phobie scolaire ne s’installe.