Suite à la faillite du collège Sterling de Sydney, cinquante étudiants mauriciens risquent l’expulsion, ils ont 28 jours pour trouver un autre Institut. Ces étudiants mauriciens sont en Australie pour des études censées s’étaler sur deux ans. Depuis octobre 2008, tout se déroulait normalement, mais mardi 27 juillet dans la matinée, grande fut leur surprise quand ils se sont heurtés à des portes closes, pire encore sous scellés.
La raison de la fermeture est claire : le collège Sterling, situé à Sydney, a fait faillite et ne peut plus accueillir les étudiants, ni payer les enseignants qui sont censés leur dispenser des cours.
Ce n’est seulement que le lendemain, mercredi 28 juillet, que les 500 étudiants du collège, ainsi que les 35 professeurs apprennent que le collège ne leur ouvrira plus jamais ses portes et qu’il a fait faillite.
Notons que le collège Sterling ayant des branches à Brisbane et Melbourne, proposait des cours en informatique, en langues et en coiffure.
Hiier, tous les étudiants ont été convoqués à une réunion tenue par l’Australian Council for Private Education and Training (ACPET). « On nous a informés qu’une compagnie d’assurances va nous chercher un autre institut dans les 28 prochains jours », explique M. Choytooa, 33ans, étudiante en coiffure.
Si cette option s’avère impossible, les étudiants devraient être remboursés et plier bagages. La loi australienne prévoit que tout étudiant étranger qui ne s’est pas inscrit dans une institution au bout de 28 jours doit quitter le territoire.
Toutefois, selon M. Choytooa , le gouvernement australien leur aurait « fait une exception. « On nous a dit qu’on va nous donner davantage de temps et que cette fermeture n’affectera pas notre visa. », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, elle déplore, pour sa part, le fait que « mardi, quand il a été constaté que le collège avait fermé ses portes, on ne pouvait contacter aucun représentant de l’ambassade de Maurice en Australie ».
A Maurice, le mari de M. Choytooa, est tout aussi choqué de l’ « indifférence » du gouvernement.
« J’ai contacté le ministère des Affaires étrangères et un préposé m’a dit qu’il n’était pas au courant de cette affaire ». Il déclare « ne pas tenir le responsable de l’agence de recrutement qu’il a contacté pour les études de son épouse ».