Le 25 juillet, la Chambre basse du Congrès des Etats-Unis a voté une nouvelle batterie de sanctions. Elles visent l’Iran, la Corée du Nord et la Russie.
La proposition de loi inclut aussi des sanctions contre l’Iran, notamment contre les Gardiens de la révolution accusés de soutenir le terrorisme, et la Corée du Nord, pour ses tirs de missiles.
Malgré l’opposition du président américain Donald Trump, le vote a été écrasant : 419 voix contre 3. Le volet du texte sur la Russie est destiné à sanctionner Moscou pour ses ingérences supposées dans la campagne présidentielle de l’an dernier. L’annexion de la Crimée et les ingérences en Ukraine sont les autres motifs de punition avancés. Le texte prévoit aussi un mécanisme inédit qui déplaît à la Maison Blanche : les parlementaires vont s’arroger le droit de s’interposer si jamais Donald Trump décidait de suspendre des sanctions existantes contre la Russie.
#BREAKING
House passes bill by 419-3 vote count that would impose sanctions on #NorthKorea, #Iran and #Russia. pic.twitter.com/adGvQx4INI— Devon Heinen (@DevonHeinen) 25 juillet 2017
Ce projet fait aussi débat en Europe. Car jusque-là, les sanctions étaient toujours prises en concertation entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Or ce projet permettrait aux Américains de sanctionner des entreprises européennes du domaine de l’énergie qui coopèrent avec Moscou sur des pipelines qui acheminent le gaz russe en Europe. "L’unité du G7 à l’égard des sanctions est d’importance primordiale, car il en va du respect de l’application des accords de Minsk", a prévenu lundi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas. Les Etats membres de l’Union européenne évoqueront d’ailleurs une éventuelle réponse lors d’une réunion mercredi à Bruxelles.
Oui aux sanctions anti-russes mais... pas n'importe lesquelles ! L'#UE prête à réagir face à #Washington ? https://t.co/hhN96vlJpU
— RT France (@RTenfrancais) 25 juillet 2017