Des volontaires russes et bélarusses ont été exclus de leur rôle lors des Jeux olympiques de Paris 2024 pour des raisons sécuritaires.
Lors de la sélection des volontaires pour les Jeux olympiques de Paris 2024, des candidats russes et bélarusses ont été choisis puis brusquement rejetés en raison de préoccupations sécuritaires. La décision a provoqué un sentiment d’amertume parmi les personnes impliquées, qui estiment être injustement traitées.
Diana, une Russe résidant en France, a été bouleversée par son exclusion après avoir été sélectionnée comme volontaire pour les Jeux. Pourtant, l’annonce de sa sélection comme volontaire pour les JO à la fin de 2023 était "le plus beau cadeau de Noël de tous les temps." Ayant déjà travaillé bénévolement pour les JO de Sotchi en 2014, elle souhaitait partager son expérience et contribuer à l’organisation de cet "événement grandiose" à Paris. Diana a participé à une convention de volontaires en mars, suivie d’une formation. Elle devait recevoir son uniforme en mai.
Cependant, un courriel récent lui a annoncé qu’elle ne ferait pas partie de l’aventure. Le programme des volontaires de Paris-2024 l’a informée qu’un avis défavorable avait été émis à son encontre, en citant le "code de sécurité intérieure" français. La jeune femme de 31 ans, employée par une grande entreprise française, s’indigne en réalisant qu’elle est considérée comme une menace majeure pour le pays.
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Le rejet soudain des volontaires russes et bélarusses semble lié aux préoccupations de sécurité entourant les Jeux olympiques, notamment en raison des tensions géopolitiques actuelles qui impliquent la Russie et l’Ukraine. La France, alliée de Kiev, craint des menaces à la sécurité des Jeux, ce qui a conduit à une exclusion de certains volontaires. Le ministère français de l’Intérieur a jusqu’à présent refusé de commenter spécifiquement le cas des volontaires russes et bélarusses. Quelle que soit la justification, cette exclusion a laissé un goût amer chez les volontaires affectés, qui se sentent traités de manière injuste et stigmatisés en raison de leur nationalité.
Source : Lefigaro.fr