Mimose, ex-salariée de l’Arast, attend beaucoup du procès qui doit se dérouler demain et mercredi. Près de 886 plaignants demandent des indemnisations suite à leur licenciement.
Mimose Libel, 60 ans, fait partie des ex-salariés de l’Arast. Elle attend beaucoup du procès qui doit s’ouvrir demain pour prendre fin le mercredi 19 février. En novembre 2009, l’Arast (Association régionale d’accompagnement social territorialisé) a été liquidée. Les employés ont été licenciés. Ils n’ont obtenu ni leur dernier salaire, ni leurs indemnisations. Ils demandent réparation. La sexagénaire espère que le licenciement économique des travailleurs de l’Arast soit reconnu. Elle avait d’ailleurs fait une grève de la faim en soutien à tous les ex-employés.
Ce procès de grande ampleur se tiendra mardi et mercredi au Parc des Expositions de Saint-Denis. La chambre sociale de la cour d’appel traitera près d’une centaine de dossiers qui concernent quelques 900 salariés.
La décision du tribunal pourrait avoir de lourdes conséquences. En effet, les anciens salariés de l’Arast peuvent prétendre à plus de 10 millions d’euros d’indemnisations. Durant le procès, il sera question de déterminer si le coût social du licenciement économique est à la charge de l’AGS ou du Conseil général.
Mimose travaille comme technicienne aujourd’hui au CCAS de Saint-Denis. En juin, elle partira à la retraite. Elle espère que le procès conclura une affaire qui dure maintenant depuis près de 5 ans.