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Face à la crise du logement, la Première ministre Elisabeth Borne a affirmé plusieurs mesures lundi 5 juin. Ce plan de l’exécutif est tiré des discussions du Conseil national de la refondation (CNR).
Elisabeth Borne a confirmé plusieurs mesures lundi 5 juin pour tenter s’enrayer la crise du logement. Comme le rapporte Ouest France, ce plan résulte des discussions du Conseil national de la refondation (CNR). "Nous traversons actuellement une crise du logement", a admis la Première ministre avant de s’assurer vouloir accélérer la lutte contre l’habitat indigne.
Selon elle, le but est de "permettre à chacun de pouvoir se loger dignement". Toutefois, "il n’y a pas de mesure magique, seule et unique, qui permettrait de débloquer la situation", a-t-elle signifié.
La cheffe du gouvernement a confirmé les prolongations de plusieurs mesures, dont le prêt à taux zéro (PTZ) qui s’étend jusqu’en 2027 alors qu’il devait prendre fin le 31 décembre.
Elisabeth Borne a indiqué que "le prochain projet de loi de finances proposera un nouveau prêt à taux zéro jusqu’en 2027".
Selon ses dires, il sera recentré sur les logements collectifs neufs en zone tendue et sur l’ancien sous conditions de rénovation dans les zones détendues. "Cette mesure représente un effort de 600 millions d’euros par an pour favoriser l’accès à la propriété des Français", a-t-elle précisé.
Outre le PTZ, la garantie Visale, permettant d’obtenir une caution locative d’Action Logement, sera également étendue à "plus de 2 millions de personnes d’ici 2027".
La Première ministre a aussi annoncé la poursuite du plan "Logement d’abord" qui consiste à octroyer un logement pérenne aux personnes mal logées. Une enveloppe supplémentaire de 160 millions sur 5 ans sera consacrée à ce dispositif.
Pour relancer la construction neuve, la Caisse des dépôts et action va racheter 47 000 logements non vendus aux promoteurs.
Quant à la transition écologique, Elisabeth Borne a confirmé le renforcement du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’.
Dans le but d’enrayer la spéculation foncière, elle a aussi proposé de travailler au recours au droit de préemption par les collectivités. La locataire de Matignon a aussi demandé aux ministres d’étudier la remise à plat de la fiscalité des locations, notamment des meublés touristiques accusés d’aggraver la crise du logement partout en France.
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