Les habitants de la résidence Coquillages à Boucan canot souhaitent retrouver leur tranquillité. Ils affirment que la qualité de vie s’est dégradée au fil des années, depuis la reprise de leurs immeubles par un nouveau gestionnaire. Les résidents déplorent des nuisances sonores ou encore des garages marrons tout près de chez eux.
Les Coquillages sont ouverts sur le secteur de Boucan Canot. Sans portail et barrière, les résidences subissent toujours plus d’incivilités. Parmi elles, la pollution des garages marron. Des dépôts sauvages sont situés un peu partout, et les voitures ventouses font maintenant partie du décor.
Le problème vient aussi de certains résidents, l’un d’entre eux, hébergé par une association rend la vie infernale. "On a très peur, le soir on n’ose même plus sortir de chez nous. Dès qu’on sait qu’il est dans les couloirs, à crier, à casser de la vaisselle et à claquer les portes, on a peur de sortir de chez nous", confie l’un des résidents.
Aux Coquillages, la situation n’a pas toujours été comme cela. Denise vit ici depuis 20 ans, elle se confie. "Ici c’était comme la croisette, il y avait des boutiques et des distributeurs".
Face à la situation, la SIDR répond : "Nous sommes conscients des difficultés rencontrées par nos locataires des résidences coquillages à Saint-Paul, avec lesquels nous sommes dans un dialogue permanent, et les comprenons pleinement [...] nous engageons 12 millions d’euros dans un programme de réhabilitation en profondeur des résidences coquillages".
L’association droit au logement suit ce dossier et tente de jouer les médiateurs. "Une résidence est en cours avec la Mairie de Saint-Paul. Il faut fermer la résidence pour éviter que des personnes extérieures pénètrent dans l’enceinte de la résidence".
Pour espérer vivre plus sereinement, les coquillages devraient donc se fermer.