La Nouvelle route du Littoral, chantier d’envergure démarré en décembre 2013 est continuellement décrié par l’opposition mais aussi mis en doute par la Chambre régionale des comptes.
Pendant l’assemblée plénière de la Région Réunion ce mardi, le sujet de la Nouvelle route du littoral - qui doit être construite d’ici 8 à 10 ans pour un montant de 1,66 milliard d’euros - a été abordée alors qu’elle est largement critiqué par l’opposition mais aussi par la Chambre régionale des comptes.
Les deux pourvois déposés par la société de construction contre l’attribution au groupe Vinci-Bouygues des marchés viaduc et digues de la nouvelle route du Littoral ont été refusés. Le Conseil d’État a rejeté le 5 mars, les pourvois déposés par Eiffage sur les marchés attribués par la Région pour la nouvelle route du Littoral. La société est par ailleurs condamnée à verser 3 000 €.
Le président de la Région Réunion défend lui bec et ongle son projet. "Tous les éléments objectifs que nous avons aujourd’hui en notre possession nous permettent de dire de manière claire et limpide que la capacité de la Région Réunion de mener à bien ce projet est absolument stabilisée", assure Didier Robert.
Le président du Conseil régional ajoute : "Nous sommes particulièrement sereins sur la bonne avancée et mise en oeuvre de ce chantier pour lequel nous sommes en phase accélérée. Je veux que nous allions vite car il en va de la sécurité des usagers."
Face à ces critiques, notamment une formulée par le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, à l’Assemblée nationale, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin a été catégorique : "Il ne s’agit plus d’un projet, c’est déjà un chantier, qui est largement engagé".