Alors que le conflit persiste entre le Hamas et l’Israël, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé vendredi que l’Institut français de Gaza a été visé par une frappe de l’État hébreu. Paris demande des explications.
Après l’attaque surprise du Hamas sur son territoire, l’Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza, qui contrôlée par le mouvement islamiste palestinien depuis 2007. Ces derniers jours, Tsahal a même intensifié son offensive dans cette enclave palestinienne. Vendredi 3 novembre, "les autorités israéliennes" ont annoncé au ministère français des Affaires étrangères que "l’Institut français de Gaza avait été touché par une frappe", a fait savoir le Quai d’Orsay dans un communiqué.
A la suite de cette information, la France s’est dite étonnée et dans l’"incompréhension". Elle a immédiatement réagi en demandant des explications à l’Israël. "Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai... les éléments tangibles ayant motivé cette décision", selon le ministère des Affaires étrangères. La diplomatie française a souligné qu’heureusement, "aucun agent de l’Institut ni aucun ressortissant français ne se trouvaient dans l’enceinte".
D’après la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, Catherine Colonna, cette frappe israélienne touchant l’Institut culturel français de Gaza s’est produite "il y a quelques jours". Après la demande d’explication de Paris, l’État hébreu se justifie. "Il se peut que dans le souffle d’un tir vers un objectif du Hamas, pas loin, il y ait eu quelques dégâts dans ce centre", selon le porte-parole de l’armée israélienne sur LCI. Le Colonel Olivier Rafowicz a assuré qu’il n’y avait "ni intention ni volonté israélienne de viser le centre culturel français".
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