Les députés vont évaluer les conséquences des boutons Netflix, Disney+ ou Amazon Prime Vidéo afin de préserver la concurrence entre les acteurs.
Le journal 20 Minutes rapporte qu’une mission "flash" vient d’être lancée par la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.
Elle s’est penchée sur les écrans d’accueil des box et les télécommandes, selon une information du quotidien Les Echos.
Les députés, membres de cette commission vont évaluer les impacts des boutons Netflix, Disney+ ou Amazon Prime vidéo. L’objectif est de "préserver la concurrence entre les acteurs" de la télévision.
Ces boutons sont apparus ces dernières années sur les télécommandes, dont certaines n’ont même plus de clavier numérique permettant d’accéder directement aux chaînes hertziennes, pointe Les Echos.
En 2020, quelque 3,3 millions de téléviseurs connectés ont été vendus, rapporte BFMTV. De plus en plus de Français optent pour les facilités offertes par les constructeurs comme Samsung pour accéder à leurs vidéos préférés. De ce fait, ils se détournent progressivement des chaînes françaises.
Les grands acteurs mondiaux de la vidéo signent des contrats avec les fabricants de téléviseurs pour placer "leurs" boutons sur les télécommandes.
Netflix a été le premier à faire des deals en 2011. Certains fournisseurs de services facturent 1 dollar par client à Netflix pour mettre un bouton sur la télécommande, selon Bloomberg.
Ce business est lucratif, mais il désavantage les chaînes et les services français comme Salto qui n’ont pas les moyens.
Bruno Studer, président de la Commission, a indiqué que les chaînes de télévision risquent d’être pénalisées dans le futur. D’après les conclusions de la mission, on ne s’interdit pas de faire appel à l’autorité de la concurrence.