Au moins 70 personnes sont décédées dimanche soir dans une frappe sur le camp de réfugiés d’al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza selon les chiffres relayés par le ministère de la Santé du Hamas. Le chef de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait un témoignage poignant sur X (ex-Twitter)
Une frappe survenue dans un camp de réfugiés d’al-Maghazi de la bande de Gaza dimanche soir a fait au moins 70 morts et des centaines de blessés. Une équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est rendue dans un hôpital ayant accueilli les victimes lundi et a fait état de témoignages "déchirants". "L’équipe de l’OMS a entendu des récits déchirants du personnel médical et des victimes sur les souffrances infligées par les explosions", a déclaré le chef de l’organisation onusienne Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X (ex-Twitter) sur le récit du journal Le Parisien. C’est le cas notamment d’un enfant devenue orpheline et seul au monde après avoir perdu toute sa famille lors de l’attaque.
L’hôpital affirme avoir pris en charge une centaine de blessés après le bombardement, note le chef de l’OMS. "Le nombre de patients pris en charge par l’hôpital dépasse de très loin ses capacités en termes de lits et de personnel", a-t-il souligné. "Beaucoup ne survivront pas à l’attente", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus. Sean Casey, membre de la mission de l’OMS, a évoqué le cas d’Ahmed, un garçon de 9 ans grièvement blessé. Le petit est décédé après avoir été traité simplement par sédation pour soulager ses souffrances. "Il traversait la rue devant l’abri où sa famille se trouvait, et le bâtiment à côté de lui a été frappé. Il a été touché par des éclats, par des débris, son tissu cérébral a été touché", a-t-il raconté en déplorant que personne ne pouvait rien faire pour lui.
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