Aucun accord trouvé au terme de la 10e journée de mobilisation des planteurs ce vendredi. Peu après 13h30, les planteurs sont partis du Barachois en direction du Boulevard Lancastel à St-Denis afin de montrer leur mobilisation et interpeller le maire Gilbert Annette. Après avoir effectué le tour de la ville, ils sont arrivés à la mairie. Une délégation a été reçue par un élu de la mairie, avant de retourner au Barachois, qui a été de nouveau bloqué par les planteurs. Dans le Sud, une opération escargot entre Grands Bois en direction de St-Pierre s’est déroulée. Les tracteurs vont rester stationnés sur le Barachois et à l’usine du Gol ce week-end. Au
Au soir du dixième jour de mobilisation, les 3 syndicats de planteurs réunis ce vendredi ont envoyé leurs propositions sur des sujets annexes à Tereos. La réunion entre les syndicats portait sur le prix plancher instauré lors de la précédente convention canne.
Un porte-parole des jeunes agriculteurs s’exprimait un peu plus tôt dans l’après-midi. Les négociations ne portaient pas sur la revalorisation du prix de la tonne de canne, mais sur les revendications sur des sujets annexes dans le cadre du contrat progrès, portant sur l’utilisation de la coupe mécanique avec la canne longue machine et du prix plancher instaurée lors de la dernière convention canne, et sur laquelle l’usinier souhaite revenir.
Les planteurs en action dans le nord et le sud
18h05 : les tracteurs vont rester sur place ce week-end au Barachois, et l’usine du Gol à Saint-Louis.
17h22 : une opération escargot, partie de Grands Bois, se dirige vers Saint-Pierre. Les tracteurs circulent à 30 km/h. La circulation se fait une sur uniquement sur une voie.
16h30 : Le cortège de tracteurs quitte la mairie pour regagner la Préfecture. Le Barachois est de nouveau bloqué aux automobilistes réunionnais.
Les planteurs soutenus par plusieurs députés de La Réunion dont T.Robert
15h50 : Après avoir fait le tour de la ville, les planteurs se dirigent vers la mairie. Une délégation est reçue par un élu de la mairie. Les tracteurs sont toujours dans la rue de Paris, devant la mairie.
14h40 : Les planteurs se sont dirigés vers l’Est, en empruntant le Boulevard Lancastel. Après le radar, ils ont pris la sortie vers Champ Fleuri, en direction du Boulevard Sud. Ils sont à présent sur le Boulevard Sud en direction de la route du Littoral.
13h45 : Pour montrer leur mobilisation, les planteurs entreprennent de défiler en tracteur le long du Barachois à Saint-Denis. L’objectif est d’interpeller le maire de Saint-Denis Gilbert Annette, qui n’est pas encore venu à leur rencontre.
13h35 : Maurice Gironcel, le maire de Sainte-Suzanne, vient à la rencontre des planteurs
Peu avant 13h30, les planteurs déplacent quelques tracteurs au Barachois. Une opération est évoquée, mais le lieu indéterminé.
Aux alentours de 10h30, plusieurs planteurs ont tenté de faire sortir les salariés de la Direction de l’agriculture et de la forêt de La Réunion (Daaf) de Saint-Denis, sans y parvenir.
Mais, par mesure de précaution, la direction de la Daaf a décidé de faire sortir les salariés, avec l’aide de policiers qui se sont rendus sur place.
Une nouvelle journée de mobilisation des planteurs débute ce vendredi. Le Barachois est de nouveau bloqué peu après 6 heures ce matin. Et depuis 8 heures ce matin les leaders syndicaux sont en réunion. Il doivent prendre des décisions concernant le mouvement.
Hier soir, les négociations avec Tereos n’ont pas abouti. La dernière proposition des industriels n’a pas suffisamment convaincu pour mettre un terme au mouvement. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi. Le mouvement pourrait même se durcir dès lundi, avec le soutien affiché de la FNTR et de la CGTR aux planteurs.
Jeudi soir, les planteurs ont changé de stratégie, en quittant momentanément le Barachois.
Mais ce vendredi 7 juillet, un nouveau barrage a été dressé au niveau du Barachois, interdisant la circulation. Une déviation est mise en place dans les deux sens par les voiries communales adjacentes, ainsi que par le Boulevard Sud.
Dans le Sud, les planteurs ont de nouveau bloqué l’accès à la centrale thermique du Gol. La députée Huguette Bello est allée à leur rencontre pour renouveler son soutien.
Pour l’Etat, le processus de concertation arrive à son terme
Une réunion s’est tenue hier soir entre les syndicats. Frédéric Vienne, président de la FDSEA, indiquait espérer être aujourd’hui "autour de la table des négociations pour donner ce dernier coup d’accélérateur qui nous amènera au-delà des 2,50 euros."
Et de souligner : "Tous les scénarios sont envisageables. Si on n’a pas satisfaction, on risque d’aller sur d’autres centres d’intérêt et on ne sera pas tout seul. C’est souhaitable pour personne, notamment pour La Réunion. On a été contactés par les transporteurs, par la CGT, par les dockers. Il risque d’avoir une paralysie totale, mais on ne le veut pas. Ce que l’on souhaite c’est une augmentation de nos revenus, en mettant tous les leviers en place."
Une nouvelle réunion entre les planteurs et le CPCS est envisagée aujourd’hui.
Les transporteurs, les artisans, la CGTR, soutiennent les planteurs dans leur mouvement si aucune solution n’est trouvée d’ici la fin de la semaine.
Hier soir, les planteurs ont passé leur neuvième nuit devant la préfecture. Dans le Sud, les planteurs ont décidé de rester sur place devant l’usine du Gol. Si les 150 employés de l’usine ont pu sortir vers 16h, les planteurs sont restés toute la nuit. L’objectif étant d’empêcher quiconque de pénétrer dans l’usine ce vendredi matin.
Les planteurs ont maintenu la pression en renouvelant leurs actions. Dans le Nord, le barrage était de nouveau en place au niveau du Barachois. Alors que l’usine et la centrale du Gol à Saint-Louis étaient bloquées dans le Sud.
Les planteurs ont également fermé la Chambre d’Agriculture, le Cirad, et la Daaf à Saint-Pierre.
A deux reprises, le matin et l’après-midi, une opération escargot s’est déroulée entre Saint-Louis et Saint-Pierre, avec des tracteurs qui se sont engagés sur la 4 voies.
Jeudi soir, planteurs et Tereos se sont quittés après que la proposition de 1,96 euro puis 2,50 euros d’augmentation par tonne de canne, présenté par ce dernier n’ait pas convaincu les planteurs, qui demandent depuis le début 6 euros.
De son côté, le préfet de La Réunion a appelé jeudi au "calme et à la responsabilité de chacun".
Alors que les négociations semblent être dans une impasse, les planteurs ont reçu le soutien de la FNTR et de la CGTR. Tous deux on