Des marmailles scolarisés avant l’âge de 3 ans et des parents qui s’engagent à passer du temps avec leurs enfants à l’école : c’est le principe des classes "passerelle". Objectif : lutter contre l’illettrisme. La première structure a vu le jour il y a quatre ans au Port et aujourd’hui, le bilan est satisfaisant.
Les classes "passerelle" pour favoriser l’apprentissage Cette action lancée par le gouvernement vise à aider les enfants qui n’ont pas été à la crèche à mieux s’intégrer à l’école maternelle. Le bilan de ce programme apparaît positif car il aide aussi bien le les élèves que leurs parents.
La participation des parents à l’école et leur compréhension de ce qu’il s’y passe est important. A travers ce dispositif, les parents se sentent plus intégrés dans la scolarité de leur enfant et les échanges sont donc largement favorisés.
Les classes "passerelle" ont vu le jour dans les quartiers où les familles sont les plus fragilisées. Les marmailles peuvent ainsi découvrir le monde de l’école avant d’avoir trois ans.
D’autres classes "passerelle" devraient être ouvertes. "Savoir lire et compter, c’est être libre". Et ce dispositif vise aussi à lutter contre l’illettrisme.
A l’heure actuelle, six classes "passerelle" sont opérationnelles à La Réunion.
