Dans le sud, l’est et le nord de l’île, plusieurs stations-service sont prises d’assaut. Le mouvement de débrayage d’une trentaine de salariés de la SRPP (Société Réunionnaise des Produits Pétroliers) ce matin est à l’origine de cette forte affluence. Les salariés de la SRPP ont engagé un bras de fer pour obtenir une prime et ils sont maintenant en grève illimitée.
Les salariés de la SRPP (Société Réunionnais de Produits Pétroliers) sont montés au créneau ce jeudi matin via un débrayage. À l’heure actuelle, les livraisons sont interrompues car aucun camion ne sort du site. Et après avoir été reçus par la direction, les salariés en colère ont annoncé un mouvement de grève illimitée.
Les salariés de la Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) estiment être considérés "comme de la marchandise" et ils exigent une prime suite au rachat de la SRPP par le groupe Rubis.
Conséquence de ce mouvement de protestation : une forte affluence est ressentie dans plusieurs stations-service de l’île.
Grève illimitée à la SRPP
A l’origine de ce mouvement de protestation : les salariés veulent obtenir une prime suite au rachat du site par le groupe Rubis. Ils estiment que c’est leur travail qui a permis ce rachat, ce qui justifierait le versement d’une prime.
Pour rappel : jeudi 5 février, la SRPP (Société Réunionnaise des Produits Pétroliers) a annoncé l’offre de rachat formulée par le groupe français Rubis. La Société Réunionnaise des Produits Pétroliers officialisait ainsi "un projet de modification de son actionnariat, suite à l’offre ferme et irrévocable du groupe français Rubis, portant sur l’acquisition de 100% des participations de Shell et Total, qui détiennent chacune la moitié du capital de l’entreprise".
En ce qui concerne le groupe français : il présente une dimension internationale et ce groupe est "spécialisé dans le stockage de produits pétroliers et la distribution d’énergie (fiouls, GPL, carburants aviation, bitumes et lubrifiants)".