DR
Une Réunionnaise du nom d’Elodie s’est rendue cet été en Belgique pour se faire euthanasier à la suite d’une erreur médicale lors d’une opération.
La douleur était si intense, qu’elle préférait mourir.
Selon le journal le Parisien, Elodie, quadragénaire réunionnaise s’est faite poser, il y a 4 ans, une prothèse vaginale sans son accord.
Une erreur médicale qui a fait vivre le martyre à cette mère de famille.
Tout a commencé en 2010 à la naissance de son premier enfant. L’accouchement laisse à la réunionnaise des séquelles importantes, dont une déchirure profonde du périnée. Lors de la naissance de son deuxième enfant, quatre ans plus tard, la douleur revient.
De là, la mère de famille consulte un médecin en région parisienne qui lui conseille vivement une opération. La rassurant sur l’aspect bénin de l’opération, Élodie accepte.
Sauf qu’une fois l’opération passée, des douleurs violentes arrivent. Dans le journal le parisien son mari explique : "Elle avait l’impression qu’on lui avait écartelé le bassin, comme un effondrement de l’intérieur”. Le couple s’interroge et se renseigne auprès du médecin qui avoue avoir posé une prothèse par voie vaginale, sans la prévenir. "Avec ce que je vous ai fait, vous n’aurez jamais de problème” aurait-il affirmé.
Malheureusement la douleur persiste. Et lorsqu’elle décide se faire retirer cette prothèse, la loi en France interdit le port de cette fameuse prothèse. Élodie et les autres femmes portent plainte pour “blessures involontaires”.
Problème, le mal est fait. Et lors d’une ultime opération auprès d’un chirurgien américain, le constat est sans appel : c’est une véritable boucherie à l’intérieur.
Consciente qu’aucune solution n’existe et que la douleur ne partira pas, Elodie et son mari décident de la laisser partir. Il expliquera dans les journaux avoir eu ces terribles mots, "Si tu tiens pour moi et les enfants, tu peux partir… ”
C’est ainsi que le 23 août dernier, Elodie et son mari s’envolent pour la Belgique pour se faire euthanasier. Pour conclure, son mari dira que "c’est la première fois" qu’il voyait sa femme apaisée.
