Baptisé le "rêve indien", une variante du jeu du foulard est populaire chez les adolescents et se répand via Tik Tok. À Rouen, une mère réunionnaise a eu la peur de sa vie, après le malaise de son fils. Elle tire la sonnette d’alarme et alerte les Réunionnais.
Le "rêve indien". Le nom évoque l’illusion et l’imagination. Seulement, le "rêve indien" est un jeu dangereux et populaire chez les adolescents. Cette variante du tristement célèbre "jeu du foulard" se répand dans les cours de récréation en métropole, via le réseau social Tik Tok.
Sur les vidéos du réseau social, les adolescents ont une respiration rapide, ample et supérieure à la normale pendant quelques secondes. Ensuite, ils se lancent dans une apnée. Le but est de s’évanouir.
Pas plus tard qu’hier, Sabrina C., une Réunionnaise, a eu la peur de sa vie. Son fils, Stan âgé de 12 ans s’est retrouvé à l’hôpital après avoir participé à ce jeu. "Ils recherchent un effet hallucinogène mais c’est un jeu très dangereux", avance la mère de famille. Stan en tombant des les pommes est tombé sur le sol. Après avoir convulsé, le collégien d’André Raimbourg de Doudeville (Rouen) a été transporté à l’hôpital et souffre d’un traumatisme crânien. "Dieu merci, aujourd’hui, il est à la maison et ne devrait pas avoir de séquelles. Je veux adresser un message de vigilance aux Réunionnais", précise Sabrina C.
Fin mai dernier, l’Académie de Nice a été avisée de six malaises en deux jours et a tiré la sonnette d’alarme. "Nous avons été sensibilisés ici à La Réunion à ce sujet. À ma connaissance, il n’y a pas encore de cas sur notre île. Ce sont des jeunes, souvent, qui recherchent des sensations", précise Elixabet Alfaro, infirmière de l’Éducation nationale. Les jeunes à risque sont les plus influençables. Il faut être vigilant voir qu’ils ne s’enferment pas dans les réseaux sociaux".
Pour l’infirmière, la prévention et le dialogue sont les maîtres mots. "Les idées, elles sont déjà là. Il faut en parler à la maison et s’intéresser du phénomène de la bonne manière et se demander pourquoi c’est dangereux", souligne Elixabet Alfaro. La vigilance est donc de mise sur notre île.