Le chef du gouvernement a annoncé les nouveaux contours de la carte territoriale qui devrait se dessiner d’ici 2017. Un visage maintes fois envisagé qui verra disparaitre les conseils départementaux.
Le premier discours de Manuel Valls a été l’occasion d’annonces chocs. Parmi elles, la simplification de la carte territoriale, réduite autours de deux collectivités fortes : 11 régions aux pouvoirs renforcés et des intercommunalités rassemblées autour des bassins de vie.
D’ici à 2017, la carte territoriale française ne comptera plus que la moitié de ses régions actuelles quelques grandes métropoles et des intercommunalités renforcées. Les conseils départementaux devraient ainsi disparaitre d’ici 2021.
L’annonce est brutale pour Nassimah Dindar : "Nicolas Sarkozy l’avait proposé, Manuel Valls dit : je le ferai. Mais je demande au gouvernement de donner plus de précisions pour tous les agents qui font un travail remarquable au niveau des collectivités pour que nous puissions travailler ensemble. Il faut nous donner le temps de l’inscrire, sinon ça va déstabiliser la Réunion."
Une redéfinition de la carte hexagonale, qui pourrait nuire à la proximité des prises de décisions selon Gino Ponin-Ballom "retirer ces outils et retirer ces politiques aux cotés de la population, en période de crise risque d’être compliqué" explique le conseiller général.
Mais une reflexion devrait aussi être amorcée au niveau du parlement selon Daniel Amalou, " pour les lois, on a l’assemblée Nationale et le sénat, peut être qu’on devrait là aussi scinder les choses, il y aurait certainement des économies d’échelle à trouver" explique le candidat malheureux à la mairie de Sainte-Suzanne.
Sur la perspective nationale, l’idée avait déjà avancée en 2009 par le comité Balladur et largement rejetée par les élus locaux.